Accrochés à la pente...
Les torrents peuvent être assimilés aux ravines – de plus petites taille – car tous deux ne se rencontrent qu’en situation de montagne ou en terrain accidenté, au gré d'une forte pente qui concentre le ruissellement des eaux et, en particulier, les violentes précipitations pluvieuses qui s'en vont rejoindre d'autres cours d'eau.
Bien que leurs débits s'avèrent fluctuant, torrents et ravines sont des structures d'érosion permanentes qui se révèlent organisés en plusieurs secteurs : d'un point amont qui reçoit les pluies, à l'aval propice à l’accumulation de débris rocheux, en passant par un chenal d'écoulement qui peut être ponctué de cascades.
Offrant des conditions de vie pour le moins impétueuses, ces formations rocheuses ne permettent pas à toutes les espèces de s'y établir ; seules celles s'accommodant de la combinaison de milieux aquatique et rocheux (eau très oxygénée, mobilité des rochers et cailloux, etc.) y persistent. Les périodes d'assèchement – parfois total – laissent quant à elles la place à des cortèges floristique et faunistique plus caractéristiques des éboulis et moraines.
VULNÉRABILITÉ
DE L’HABITAT
> Piétinement, arrachage de la végétation et difficulté de régénération de la végétation
> Perturbation de la faune, en particulier pendant les périodes de reproduction