LES MILIEUX ROCHEUX / CRETE ROCHEUSE

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Sur le fil ... du relief

Indissociable des paysages de montagne, la crête rocheuse, ou ligne de crête, est constituée par l'ensemble des points hauts, plus ou moins alignés, d'un relief dont ils séparent les deux versants opposés en pentes douces ou abruptes. Soumise au vent, à la pluie, aux chutes de neige, à la sécheresse, sans compter d'importantes amplitudes thermiques, elle n'offre pas d’abri possible pour le vivant et subit l'érosion de plein fouet. Pourtant, certaines plantes peuvent y persister, arborant en grande majorité un port très compact qui leur permet d’avoir peu d’emprise au vent.

VULNÉRABILITÉ HABITAT VULNÉRABILITÉ
 DE L’HABITAT

> Piétinement, arrachage de la végétation 

> Difficulté de régénération de la végétation à force de passages répétés

> Perturbation de la faune, en particulier pendant les périodes de reproduction

ESPÈCES EN PRÉSENCE

espece vegetale

ESPECE
VEGETALE

Orpin à feuilles courtes
Sedum brevifolium DC., 1808
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Androsace ciliée
Androsace ciliata DC., 1805
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Véronique des Alpes
Veronica alpina L., 1753
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espece animale

ESPECE
ANIMALE

Bouquetin des Pyrénées
Capra pyrenaica pyrenaica Schinz, 1838
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Lagopède alpin
Lagopus muta (Montin, 1776)
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Lézard de Bonnal
Iberolacerta bonnali (Lantz, 1927)
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ACTIVITES SPORTIVES
DU MILIEU ROCHEUX

Aussi appelé course d’arête, l’alpinisme est une activité sportive qui consiste à progresser à pied et à l’aide de différentes techniques d’ascension, notamment l’escalade, y compris sur cascade de glace, sur la longueur d’une arête en haute montagne. Cette discipline requiert un bon niveau physique, un équipement approprié et une bonne connaissance des risques inhérents à l'altitude et au milieu montagnard.

L’alpinisme se distingue de la course à pied en milieu naturel, le trail, qui se pratique le plus souvent sur sentier, tout comme la randonnée pédestre. Cette activité est souvent pratiquée dans un objectif de performance et non de découverte naturaliste, néanmoins elle n’implique pas de s’écarter des cheminements visibles ou balisés.

Risques d'impact

Les perturbations susceptibles d’être générées par l’alpinisme peuvent être liées à des ascensions hors-piste mais restent mesurées car le niveau sportif requis pour cette activité limite sa pratique. Le piétinement excessif participe à l’érosion des sols et les cheminements hors sentier peuvent entrainer des dégradations de populations d’espèces végétales. La faune des milieux rocheux, parfois imperceptible, peut être dérangée par une surfréquentation humaine. Les bivouacs dans le cas de courses longue distance peuvent aussi être source de perturbation des milieux et de pollution.

Préconisations

Ne pas s’écarter des cheminements visibles pour éviter d’en créer de nouveaux. S’enquérir de l’éventuelle présence d’espèces végétales et/ou animales rares ou menacées sur le site de pratique afin de ne pas les perturber. En cas de bivouac, ne pas improviser un campement sauvage, emporter ses déchets, y compris organiques, et ne pas faire de feu.

Prise en compte de la biodiversité sur itinéraires d’alpinisme

Lorsque la pratique s’inscrit dans le cadre d’une compétition, la présence d’espèces sauvages et de milieux naturels vulnérables peut dévier un itinéraire de course.